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Devenir maman, me découvrir autrement – Mon chemin vers Les Clés du Parent

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En 2020, à 25 ans, je suis devenue maman.

C’était un besoin profond, presque vital : je voulais porter la vie, devenir mère. Et pourtant, lorsque j’ai vu ce test positif, un tourbillon d’émotions m’a traversée. Une joie immense, bien sûr. Mais aussi une angoisse sourde : serais-je à la hauteur ?


Les premiers pas : intensité et solitude


Les premiers instants avec mon bébé ont été bouleversants. Ma sage-femme libérale s’est arrêtée juste après mon accouchement… et je me suis retrouvée seule, submergée. L’allaitement était douloureux, les réveils nocturnes incessants, et l’idée même de le laisser pleurer m’était insupportable.


J’avais l’impression de me perdre. Et pourtant, chaque regard de mon bébé, chaque sourire, chaque petit progrès me donnait la force de tenir.

Ce qui m’a le plus secouée ? Les pleurs. Ils me déchiraient. Et dans le même temps, voir mon bébé évoluer, sourire malgré mes doutes, c’était magique.


Les défis qui m’ont mise à l’épreuve


Le plus dur pour moi, c’était clairement le manque de sommeil. Mon bébé se réveillait toutes les heures et ne s’endormait qu’au sein. À ses 5 mois, j’ai fait appel à une coach en sommeil. C’était une décision difficile, mais profondément juste. Je ne voulais pas « laisser pleurer », je voulais comprendre, respecter ses besoins tout en retrouvant un équilibre.


Après trois semaines d’un accompagnement intense mais doux, mon bébé s’endormait sereinement, seul. Et moi, je respirais à nouveau. On sous-estime tellement l’impact du sommeil sur la santé mentale d’un parent…


L’allaitement aussi a été un défi. Entre douleurs, demandes fréquentes, et conseils contradictoires (même parfois de la part de professionnels), je me suis souvent sentie perdue.

Et puis il y a eu le regard de l’entourage… Les jugements, les injonctions, les conseils non sollicités. Avec le papa, nous avons dû affirmer nos choix, nos valeurs. Qui étaient-ils pour juger ce que nous estimions juste pour notre enfant ?


Avec du recul, j’ai appris à faire le tri. À écouter ce qui résonnait, et à ignorer le reste. Car au fond, je savais. Mon intuition de mère savait.


Ce qui m’a aidée à avancer


Le coaching sommeil a été un tournant. J’ai repris pied émotionnellement. J’ai cherché, lu, trouvé une nouvelle sage-femme pour m’accompagner dans l’allaitement. Et j’ai commencé à me faire confiance.

Mon instinct, ma voix intérieure… étaient bons. Mes choix aussi. Et ça, personne ne pouvait me l’enlever.


La naissance de Les Clés du Parent


Avec les mamans que je croisais, dans mon métier d’assistante maternelle ou dans ma vie personnelle, une chose revenait : beaucoup vivaient la même chose que moi… mais n’osaient pas en parler. Par peur d’être jugées. Par peur de ne pas être “assez”.


Alors je me suis posé une question simple : qu’est-ce que j’aurais aimé qu’on me propose à ce moment-là ?


J’ai noté tous les sujets qui m’avaient fait défaut : pleurs, sommeil, allaitement, post-partum. J’ai cherché, encore, et j’ai trouvé l’organisme qui m’a formée et certifiée pour accompagner les parents sur toutes ces thématiques.


Depuis plus de 10 ans, j’accompagne les enfants et leurs familles. Il était temps pour moi de proposer un accompagnement pensé par une maman, pour les parents, afin qu’ils vivent leur parentalité avec confiance et sérénité.


Mon message pour vous, parents


On ne naît pas parent. On le devient.

Et ce chemin est tout sauf linéaire.

On n’a pas besoin de tout traverser seul·e. On peut demander de l’aide. C’est sain. C’est normal. Et tout finit par passer.

Ce qui compte, c’est de se faire confiance. De ne pas attendre d’être trop fatigué, trop dépassé, trop seul pour tendre la main.

Faites le tri dans les conseils. Écoutez votre cœur. Vous êtes les meilleurs parents pour votre enfant.


Et si un jour vous avez besoin de soutien, Les Clés du Parent est là, pour vous.

 
 
 

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